NICOLAS FLOC'H
Les installations, photographies, films, sculptures ou encore performances de Nicolas Floc’h questionnent une époque de transition où les flux, la disparition et la régénération tiennent une place essentielle. Depuis une dizaine d’années, un travail centré sur la représentation des habitats et du milieu sous-marin donne lieu à une production photographique documentaire liée aux changements globaux et à la définition de la notion de paysage sous-marin : des photographies en noir et blanc (prise de vue en lumière naturelle et tirage au carbone) autour de paysages dénués d’exotisme et non anthropocentrés. Et les couleurs de l’eau, photographies rejouant le monochrome en peinture tout en témoignant de la santé des océans, des cycles biogéochimiques à « l’heure » de l’anthropocène.
À partir de projets au long cours, nourris d’expériences, de recherches scientifiques et de rencontres, naissent des œuvres ouvertes, ancrées dans le réel, où les processus évolutifs tiennent la première place.
En septembre/octobre 2017, une exposition est consacre au travail de Nicolas Floc’h à la Galerie Lendroit. Dans le même temps, un partenariat avec Clear Channel permets d’afficher durant deux semaines des images de l’artiste sur une vingtaine de panneaux publicitaires grands formats dans les rues de Rennes.
Nicolas Floc’h est le premier artiste à inaugurer cet espace d’expression artistique pour le préambule à L’art en 4×3. Ainsi, l’exposition Kuroshio, le courant noir, présentée à Lendroit éditions du 07 septembre au 07 octobre se prolonge dans les rues de la ville de Rennes, du 10 au 24 octobre 2017. Quatre photographies prises par l’artiste pendant une résidence d’un mois passée à bord de la goélette Tara sont disséminées dans la ville de Rennes, offertes au regard de chacun. Ce projet d’affichage urbain permet de rendre compte, de façon synthétique, des transformations des récifs coralliens induites par le réchauffement climatique, l’acidification des océans et le blanchiment du corail.
